SOMMAIRE
APPROBATION ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
TABLE DES MATIERES vii
INTRODUCTION 1-4 CHAPITRE 1 : LA FRANCOPHONIE
- La définition de la francophonie 5-8
- L’histoire de la francophonie 9-12
- La structure de la francophonie 13-18
- Les pays membres de la francophonie 19-21
- Les objectifs de la francophonie 22-24
- Les réalisations de la francophonie 25-28
CHAPITRE 2 : LE COMMONWEALTH
2.1 : La définition du Commonwealth 29-30
2.2 : L’histoire du Commonwealth 31-33
2.3 : La structure du Commonwealth 34-36
2.4 : Les objectifs du Commonwealth 37-38
2.5 : Les pays membres du Commonwealth 39-40
2.6 : Les réalisations du Commonwealth 41-42
CHAPITRE 3 : LA MISE EN PARALLELE DES DEUX ORGANISATIONS
3.1 : Les similarités entre les deux organisations 43-45
3.2 : Les différences entre les deux organisations 46-48
3.3 : Les insuffisances dans la francophonie et le
Commonwealth 49-50
CONCLUSION 51-52
BIBLIOGRAPHIE 53-54
INTRODUCTION
Selon le dictionnaire Le Petit Larousse (2004), une organisation internationale est un groupement composé d’Etats, à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale
Le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert (2007), de sa part définit une organisation comme une association qui se propose des buts déterminés
Davantage, la Commission de Droit International définit une organisation internationale comme toute organisation instituée par un traité ou un autre instrument régipar le droit international et doté d’une personnalité juridique internationale propre. Une organisation peut comprendre parmi ses membres des entités autres que des Etats.
Il est évident, d’après ce qui précède ,qu’une organisation internationale est une association d’Etats souverains établie par un accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes communs chargé de la réalisation des intérêts communs par une coopération entre eux. Les organisations internationales possèdent une personnalité juridique distincte ou indépendante de celle des Etats membres.
D’une manière générale, toutes organisations peuvent être de deux types :
- Organisations Intergouvernementales (OIG) : Contrôlées par les gouvernements de divers pays
- Organisations Non-gouvernementales(ONG) : Qui émanent de membres privés de divers pays
Il est à noter que ces organisations couvrent tous les champs des activités humaines. Par exemple, il y en a certaines organisations à vocation planétaire tel que :
- L’organisation des Nations Unies (ONU), sur le plan politique.
- L’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la culture(UNESCO), sur le plan culturel.
- L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le plan de la santé.
Il y a aussi certaines organisations internationales à champ géographique comme :
- l’Union Européenne et l’Union Africaine, consacréeà une régionparticulière du monde.
- La Francophonie et le Commonwealth, pour des pays qui ont des affinités culturelles ou historiques spécifiques.
- l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour des pays qui ont des intérêts communs.
De ce fait, la thématique de ce mémoire est : Une Etude Comparative de la Francophonie et du Commonwealth. Notre travail sera divisé entrois,chapitres. Le premier et le deuxième chapitres seront consacrés à une étude de l’histoire, la définition, les objectifs, les pays membres, la structure de la Francophonie et du Commonwealth respectivement.
Dans le troisième chapitre, nous parlerons des similarités, des différences et des insuffisances que nous pouvons constater entre ces deux organisations.
Ce qui nous a motivé à choisir ce thème est le désire d’examiner les relations qui peuvent exister entre ces deux organisations. Il est important de savoir qu’avec l’évolution du temps, la Francophonie et le Commonwealth font l’objet de multiples définitions .Mais que signifient-ils aujourd’hui ? Quelles sont leurs racines historiques, politiques, et culturelles ? Reflètent-ils la Francophonie et le Commonwealth vécus ? En bref, de quoi parle-t-on quand on parle de la Francophonie et du Commonwealth ?
La comparaison étant un formidable outil heuristique de compréhension de soi, l’optique privilégiée ici est celle de la comparaison du monde francophone et anglophone représentant deux grands espaces linguistiques mondiales.
Enfin, dans la conclusion nous parlerons de la contribution de notre travail à la connaissance en général.
CHAPITRE 1 : LA FRANCOPHONIE
- LA DEFINITION DE LA FRANCOPHONIE
Guillou (1993 :9) définit la Francophonie comme ‘’un impératif national de la France dans sa double dimension de la promotion de la langue française et de la construction d’un espace de coopération et de solidarité privilégié entre les pays qui ont cette langue en partage.’’
Davantage, selon le site internet (http : //www.francophonie.org 12/2/2011),lors d’un séminaire intitulé « De la Colonisationà la Décolonisation » qui avait pour thème « La Francophonie » en 2004,Hermann donne deux définitionsà la Francophonie :
- La Francophonie avec un (f) minuscule, qui désigne le plus souvent l’ensemble de ceux qui à des degrés divers utilisent la langue française.
- La Francophonie avec un (f) majuscule, quidésigne le plus souvent la Francophonie officielle avec l’ensemble des gouvernements, des pays adhérents ou instances officielles qui utilisent le français dans leurs travaux et leurs échanges et contribuent ainsi a la propagation d’une culture francophone dans le monde.
Sonou (2009 :73)aussi définit la Francophonie comme l’association des pays ayant en partage le français comme langue officielle totalement dans leur diversité culturelle et linguistique. Ainsi, l’Organisation Internationale de la Francophonie est une organisation socioculturelle, politique et linguistique.
S’ajoute à toutes ces définitionscelle de Deniau (1983 :20) pour qui : « La Francophonie ne désigne pas simplement une réalité linguistique, géographique
ou sociale, mais également le sentiment d’appartenir à une communautéou les clivagesgéographiques et politiques s’effacent au profit d’une grande compréhension qui n’exclutpas le respect des différences. »
Selon le site internet (http://agora.qa.ca/francophonie.nsf/Dossiers/Francophonie.htm 10/5/ 2011) Léopold Sedar Senghor dans son grand article « Le français, languede culture » paru dans le numéro de novembre 1962 de la revue « Esprit » dit : « La Francophonie c’est ce Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre :Cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire. » Ce même site donne la définition de la Francophonie proposée par l’actuelle secrétairegénéral de la Francophonie Abdou Diouf, La Francophonie, selon lui, est une prise de conscience effective de notresolidarité naturelle et de notre fraternité, nées d’une approche analogue des affaires du monde à l’aide d’un mêmeinstrument, la langue française.
Les facteurs communs dans les définitions divers données par les différentes sources citées sont : Le partage d’une mêmelangue, c’est-à -dire la langue française, à différents degrés d’un pays membre à l’autre et la coopération.Alors ,on peut dire que la Francophonie est le regroupement des pays ayant en partage àdifférentsdegrés la langue française pour des raisons de coopération dans les domaines de la linguistique, de laculture, de lapolitique et de l’économie.
Aujourd’hui la Francophonie désigne à la fois l’ensemble des personnes qui parlent le français et l’ensemble des pays ou régions où on parle le français .Il faut souligner qu’on parle le français dans ces pays soit parce que c’est une langue maternelle, soit parce que c’est la langue de l’ancien pays colonisateur, soit simplement parce que c’est une langue apprise à l’école.
Il est nécessaire d’ajouter, qu’en dehors de l’aspect linguistique et géographique, la Francophonie entend sortir du cadre historique et regarder vers l’avenir. L’élargissement de la Francophonie est un défi. « La Francophonie est passée de la langue à la culture, de la cultureà la politique et de la politiqueà l’économie » (Guillon 1993 :9).Des changements de thèmes nécessités par la mondialisation.
- L’HISTOIRE DE LA FRANCOPHONE.
Leterme de « francophonie » apparut pour la première fois en 1880 .Le mot a été inventé par legéographefrançais Onesim Reclus (1837-1916) qui l’a employé pour la première fois pour évoquer à la fois les populations et les pays qui, à divers titres, utilisent la langue française.
Le mot « francophonie » de 1880 jusque vers les années 1960, est restétrès peu utilisé, on n’attendait plus parler du mot. Midiohouan (1994 :36) donne une raison à cette disparition du mot « francophonie » il asserte que c’est : « …parce que les pays européensintéressés à la diffusion du
français(France et Belgique) fondaient leur puissance, et leur puissance
et leur influence dans le monde, non pas essentiellement sur la langue, mais sur la constitution d’empires coloniaux, leur garantissant une domination directe dont l’expansion de la langue n’était qu’un aspect et un instrument. »
Il est réapparu au moment ou la plupart des colonies africaines qui étaient sous la domination de la France ont obtenu leur indépendance. La majorité des pays africains, colonies françaises, nouvellement indépendants voulaient continuer à avoir des rapports étroits avec la France comme l’indique le site internet (http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/francophonie.htm 11 mai 2011): « …Achevant son processus de décolonisation, la France s’en tient à une attitude
prudente et réservée, tandis que les dirigeants africains, dont les présidentsLéopold Sedar Senghor, Hamani Diori et Habib Bourguiba, proposent dès les années1960 la constitution d’une communauté francophone. »
De 1950-1970 on constate la création de nombreuses institutions qui ont à faire avec la langue française, parmi ces institutions c’est l’OCAM: L’Organisation commune africaine et malgache.Créée en 1966, c’est l’OCAM qui va facilitée la réalisation du projet communautaire francophone comme l’indique le communiqué final de la conférence des chefs d’Etats de l’OCAM à Tananarive en 1966 dans Sagbo, C. (1995 :16) :
« La conférence a entendu une communication du Président de la République duSénégal, M. Léopold Sedar Senghor, sur la francophonie et a chargé le Président en exercice de l’OCAM (M.Hamani Diori) et le Président Senghor de prendre les contacts utiles en vue de la réalisation de cette francophonie dans les domaines culturels et économiques. »
Les efforts qui ont suivis ce communiqué ont abouti à l’organisation
de deux conférences des pays partiellement ou entièrement de langue
française de Niamey : La première du 17 au 20 février 1969 et la deuxième du 16au 20 mars 1970. La charte créant l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) a été signée par 21 pays lors de cette conférence. Cette date du 20 mars deviendra en 1988 celle de la Journée internationale de la Francophonie.
Selon le site internet (http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/francophonie/chronologie.shtml 11 mai 2011): « Après un premier pas en 1970, avec la création de l’Agence de coopération culturelle et technique, il faut attendre les années 1980 pour assister à une réelle reprise de cette idée : en 1986 se tient le premier sommet des chefs d’Etat et gouvernement francophone. »Cette date marque la création de la Francophonie,un sommet qui s’est tenu, pour la première fois du 17 au 19 février 1986 à Paris.
Depuis 1986 la Francophonie a organisé treize sommets, le dernier sommet de 2010 devait avoir lieu àMadagascar, mais les représentants de l’OIF ont décidé de tenir ce sommet à Montreux en Suisse à cause de la situation politique à Madagascar. Le sommet de 2012 est prévu pour Kinshasa en Républiquedémocratique du Congo.
- LA STRUCTURE DE LA FRANCOPHONIE
Parler des structures de la Francophonie, c’est faire allusion à toutes
les institutions, organes et associations qui, à divers titres et dans des
domaines variés, concourent au développement de la Francophonie .Les
structures de la Francophonie comprennent deux grandes parties :
- La Francophonie institutionnelle (composée d’organisme
intergouvernementale)
- La Francophonie associative (composée d’organisme internationale non-gouvernementale)
Avec la combinaison des deux grandes parties, les institutions de la
Francophonie à l’heure actuelle sont :
- LE SOMMET DES CHEFS DE GOUVERNEMENT:
- Le sommet se rassemble tous les deux ans (depuis 1986).
- Le sommet est l’organe ou l’instance suprême de la Francophonie.
- Le sommet définit les grandes orientations politiques, économiques et éducatives de la Francophonie.
- Le sommet est présidé par le chef d’Etat du pays hôte.
- Le sommet élu tous les quatre ans le secrétairegénéral.
- LA CONFERENCE MINISTERIELLE DE LA FRANCOPHONIE (CMF) :
- Elle se réunit entre les sommets afin d’assurer la continuité politique.
- Elle se compose des ministres des Affaires étrangères ou les ministres chargés de la Francophonie.
- Elle a pour mission de veiller à l’exécution des décisions prises lors d’un sommet.
- Elle prépare le sommet suivant.
- Elle recommande au sommet l’admission de nouveaux membres.
- LE CONSEIL PERMANENT DE LA FRANCOPHONIE (CPF):
- Il est l’instance ou l’organe chargé de la préparation et du suivi du sommet.
- Il est présidé par le secrétaire général.
- Il se compose des représentants des chefs d’Etats.
- Il a pour mission de veiller a l’exécution des décisions prises par la conférenceministérielle, d’examiner et d’appuyer les projets, d’exercer un rôle d’animateur.
- LE SECRETAIRE GENERAL.
- Le secrétairegénéral est, depuis 2002, M. Abdou Diouf, l’ancienprésident du Sénégal. Il a succédé à M. Boutros Boutros-Ghali.
- Le secrétairegénéral est élu pour quatre ans (mandat renouvelable).
- Le secrétairegénéral poursuit les objectifsde la Francophonie.
- Il ou elle est le porte-parole politique et le représentant officiel de la Francophonie au niveau international.
- OPERATEUR PRINCIPAL: l’operateur principal de la Francophonie est appelé également l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF).
- C’est l’organe créé pour remplacer l’ACCT (L’Agence de coopération culturelle et technique).
- Il a été fondé en 1970.
- Il a à son actif plus de 200 centres de lecture et d’animation culturelle, 50 radios locales, 48 points d’accèsà l’internet pour les jeunes
- Il prépare et exécute les programmes de coopération culturelle, scientifique, technique, économique et juridique arrêtés par les sommets.
1.3.6. OPERATEURS DIRECTS : L’Organisation Internationale de la
Francophonie s’appuie sur quatre operateurs directs :
1.3.6.1. AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE : Fondéeen 1961, rassemble 493 établissements d’enseignementsupérieur et derecherche dans le monde. Elle met en œuvre des programmes scientifiquesdans différentes domaines .Son siège est à Montréal au Canada.
1.3.6.2. TV 5 : Seul secteur télévisuel en langue française
disponible dans la quasi totalité des pays du monde, ses grilles offrent une
vingtaine de rendez-vous quotidiens avec l’information ainsi que du
cinéma, de la fiction, des émissions pour la jeunesse etc. Son siège est à
Paris.
1.3.6.3. L’UNIVERSITE SENGHOR D’ALEXANDRIE : L’UniversitéSenghor d’Alexandrie à été créée par le sommet de 1989. Située en Egyptel’Université a pour but de former et de perfectionner les cadresfrancophones.
1.3.6.4. ASSOCIATION INTERNATIONALE DES MAIRES FRANCOPHONES (AIMF) : Elle regroupe les maires de plus de 115 capitales et grandes villes francophones. Son siège est à Paris, elle est à la fois un forum de concertation entre les maires et un réseau de coopération attaché à renforcer la démocratie locale. Elle s’occupe principalement du développement des villes.
1.4 LES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Les pays membres de la Francophonie sont repartis dans les cinq continents du monde : l’Amérique, l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Océanie.Dans ces pays le français est soit la langue maternelle, soit la langue officielle,soit une langue étrangère, soit l’une des langues officielles.
« En réalité, les membres de la Francophonie ne sont pas tous officiellement
francophones.Depuis le sommet tenu à l’Île Maurice en 1993, des pays non francophones se sont joints à la Francophonie : la Guinéeéquatoriale (1989),la Roumanie (langue officielle : roumain), la Bulgarie (langue officielle : bulgare), puis, en 1995, Saint-Thomas-et-Prince (langue officielle : portugais)… »
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/francophonie.htm11/5/ 2011).
Le nombre de pays membres de laFrancophonie ne fait qu’augmenter depuis 1986 quand elle comptaitseulement quarante et un pays et communautés.
Njiké (2005 :17) nous montre cette évolution en
affirmant dans son livre que l’Organisation internationale de la Francophonie comptes 63pays membres au lieu des 41 pays membres initiaux en 1986 .Selon le site internet :(http ://www.francophonie.org12 /2/ 2011), la francophonie compte de nosjours 75 pays membres :
- 3 Etats associés ; il s’agit des gouvernements qui ont demandé à être admis au sein de la Francophonie et qui ont été admis par la conférencegénérale en qualité de membre associé, dans la mesure où ils ont obtenu une recommandation unanime de la Conférenceministérielle de la Francophonie (CMF).
- 16 pays observateurs ; il s’agit des Etats ou gouvernements qui font preuve d’un réelintérêt pour la Francophonie et ses valeurs et manifestent la volonté de favoriser le développement de l’usage du français dans ces pays.
Nous nous permettrons de mentionner quelques pays ou Etats membres de la Francophonie en fonction de la position de la langue française dans ces pays :
LANGUE MATERNELLE : La France, la Principauté de Monaco.
LANGUE OFFICIELLE:Le Benin, le Burkina Faso, la Communautéfrançaise de Belgique (les Wallons), le Congo-Brazzaville, le Guadeloupe, la Guinée, laGuyane française, le Mali, la Cote d’Ivoire, le Niger.
LANGUE CO-OFFICIELLE : La Belgique, le Burundi, le Cameroun, le Canada, la Guinéeéquatoriale, le Luxembourg, la Mauritanie, le Rwanda, la Suisse, le Vanuatu.
LANGUE ETRANGERE :L’Albanie (langue officielle : albanais),l’Andorre (langue officielle :catalan), l’Autriche (langue officielle :allemand), le Cap-Vert (langue officielle :portugais), la Croatie (langue officielle :croate), l’Egypte (langue officielle :arabe), le Ghana (langue officielle : anglais), la Hongrie (langue officielle :hongrois), la Lituanie (langue officielle :lituanien), le Mozambique (langue officielle :portugais)
1.5LES OBJECTIFS DE LA FRANCOPHONIE
Selon le site interne (http : //www.francophonie .org 13/2/2011), les objectifs de la Francophonie sont consignés dans le Charte adoptée en 1997 au sommet des chefs d’Etats et de gouvernement a Hanoi (Vietnam) et révisés par la conférenceministérielle en 2005 a Antananarivo (Madagascar).Les objectifs énumérés dans la charte sont les suivants :
(i)L’instauration et le développement de la démocratie.
(ii)La prévention, la gestion et le règlement des conflits, et le soutient a l’Etat de droit et aux droits de l’homme.
(iii) L’intensification du dialogue des cultures et des civilisations
(iv)Le rapprochement des peuples par leur connaissance mutuelle.
(v)Le renforcement de leur solidarité par des actions de coopération multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies
(VI)La promotion de l’éducationet de la formation.
Apart les objectifs, les missions de la Francophonie ont aussi été adoptées par le sommet des chefs d’Etats et de gouvernement en 2004 à Ouagadougou (Burkina Faso) pour la période 2005-2014. Elles sont :
- Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique.
- Promouvoir la paix, ladémocratie et les droits de l’homme.
- Appuyer l’éducation,la formation, l’enseignement supérieur et la recherche.
- Développer la coopération au service du développement durable.
On voit qu’il existe, alors, un lien ou une relation indispensable entre les objectifs et les missions de la Francophonie
Dans sa manière derésumer les domaines prioritaires dans le cadre de la coopérationmultilatérale francophone qui ont été arrêtés par les sommets de la Francophonie, Sagbo (1995 :147) soulève les points suivants :
« Il s’agit de l’agriculture, de l’énergie, de l’information
Scientifique et technique, de la culture, de laCommunication e des
industries, de la langue(sommetde Paris et de Québec) ; de l’éducation
et de la formation, de l’environnement(sommet de Dakar) ; du droit
au service du développement et de la démocratie (sommet de Chaillot). »
Il est évident alors que les domaines de coopérationmultilatérale francophone sont grands et vastes .Les bénéfices que la Francophonie offre aux pays membres encouragent beaucoup de pays à vouloir joindre la Francophonie
- LES REALISATIONS DE LA FRANCOPHONIE.
Lorsqu’on parle de réalisation ; on parle d’accomplissement, de réussite. Depuis sa création en 1986, la Francophonie, guidée parces objectifs, est l’objet de beaucoup de réalisations. La Francophonie a pu faire avancer les intérêts des pays ou Etats membres. Quelles sont les contributions de la Francophonie envers les pays membres ?Nous nous permettons de mentionner cinq (5) réalisations principales de la Francophonie parmi ses innombrables accomplissements:
LES JEUX DE LA FRANCOPHONIE : La décision de sa création a été prise pendant le deuxième sommet de la Francophonie en 1987. Organisés tous les quatre ans, tous les pays membres de la Francophonie ont droit d’y participer. L’Arts, les sports et la langue française sont trois éléments qui dominent les jeux de la Francophonie. Selon site internet (http://jeux-francophonie.html 9/5/ 2011) : « …les jeux de la Francophonie invitent, sous la bannière de l’amitié, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels. » Ces jeux permettent le rapprochement des pays de la Francophonie et permettent aux pays membres de se préparer pour d’autres compétitions sportives comme les Jeux Olympiques. La dernièreédition a eu lieu en 2009 en Liban.
LA PROMOTION DE LA CULTURE ET DE LA LANGUE FRANCAISE: Dans le but de promouvoir la culture française et celle des pays membres de la Francophonie, des centres culturels françaisont étécréés dans les pays membres qui ont pour langue officielle le français.Des Alliances françaises sont créées dans les pays luxaphones et anglophones, elles ont pour mission l’enseignement et la propagation de la langue française au monde.
L’ANULATION DES DETTES : Les dettes encaissées par certains pays ont été annulées. La France, jouant le rôle de grand frère à d’autres pays membres de la Francophonie a décidé d’annuler leur dette, un bon exemple est celui mentionné dans le journal Afrique Expansion(mars-avril 2010 p.155) qui montre que la France a annulé 205 milliards franc CFA de dette à la Cote d’Ivoire.
LE RENFORCEMENTDE LA DEFENSE : Des partenariats de défense ont été signés entre certains pays membres de la Francophonie .Par exemple la France et le Djibouti, le 19 janvier 2010, ont renforcé le partenariat de défense entre les deux pays notamment pour garantir l’intégrité territoriale de la république de Djibouti face aux agressions érythréennes. La France dispose à Djibouti de sa plus importante base militaire à l’étranger avec près de 3000 hommes (Journal Afrique Expansion, mars-avril, p.185)
LA CREATION DES ORGANISATIONS DE COOPERATION : Les pays membres de la Francophonie ont crée de nombreuses organisations dont les suivantes :
- UIJPLF: L’Union internationale des journalistes de la presse de langue française. L’UIJPLF est devenue l’Union internationale de la presse francophone (UPF).
- UREF: L’Université des réseaux d’expressions française.
- CONFEMEN:La Conférence des ministres de l’Education nationale des pays ayant en commun la langue française.
- AUPELF: L’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française. L’AUPELF est devenue l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
- OCAM: L’Organisation commune africaine et malgache.
- CONFEMER :La Conférence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
- FIPF:La Fédération internationale des professeurs de français
- APF :L’Assemblée parlementaires de laFrancophonie
- CONFEJES: La conférence des ministres francophones de jeunesse et des sports.
De plus, d’autres domaines de réalisations sont : La condamnation de la violence, la lutte contre la piraterie, le maintient de la paix ainsi de suite.
DISCLAIMER: All project works, files and documents posted on this website, UniProjectTopics.com are the property/copyright of their respective owners. They are for research reference/guidance purposes only and some of the works may be crowd-sourced. Please don’t submit someone’s work as your own to avoid plagiarism and its consequences. Use it as a reference/citation/guidance purpose only and not copy the work word for word (verbatim). The paper should be used as a guide or framework for your own paper. The contents of this paper should be able to help you in generating new ideas and thoughts for your own study. UniProjectTopics.com is a repository of research works where works are uploaded for research guidance. Our aim of providing this work is to help you eradicate the stress of going from one school library to another in search of research materials. This is a legal service because all tertiary institutions permit their students to read previous works, projects, books, articles, journals or papers while developing their own works. This is where the need for literature review comes in. “What a good artist understands is that nothing comes from nowhere. All creative work builds on what came before. Nothing is completely original.” - Austin Kleon. The paid subscription on UniProjectTopics.com is a means by which the website is maintained to support Open Education. If you see your work posted here by any means, and you want it to be removed/credited, please contact us with the web address link to the work. We will reply to and honour every request. Please notice it may take up to 24 – 48 hours to process your request.